mardi 25 mai 2010

Wyatt Earp


Le "vrai" Earp.
C'est dingue de constater à quel point ce type légendaire, qui est presque devenu synonyme de justicier du Far-West, avait la tête de monsieur tout le monde.
Comme quoi un flingue, et des grosses moustaches, ça change bien des choses...
J'aimerai pas dessiner, j'aurai fait que les moustaches !
The "real" Earp.
It's amazing to see how this legendary man, that has almost become synonymous with justice of the Far West, had the head of everyman.
Guns, and mustaches, can change everything ...
I would not like drawing, I'd made only that mustache !

8 commentaires:

  1. Comme tout pro se tâte avant un règlement de comptes (j'y vais-t-y ?, j'y vais-t-y pas ?) c'est sans doute parce qu'il a beaucoup pratiqué en la matière qu'un tel homme tombe, s'étonne-t-on finalement d'une mauvaise cystite.
    Le cinéma a tellement popularisé ces légendes du far west en leur prêtant le visages de tant de stars, avec costumes et brushings d'opérette par rapport à ce qu'étaient leurs véritables accoutrements, qu'il est parfois difficile de se séparer de ces images (souvent d'Épinal) qui ont gravé nos mémoires.
    Le réalisme du contexte historique (social, vestimentaire...) semble être un peu plus à la mode depuis quelques années, même si les histoires se répètent avec parfois des hoquets qu'on râle de revoir dans des scénarios pas toujours vraisemblables. C'est pourquoi rien ne vaut, comme tu le fais, une salutaire plongée dans toutes ces archives photographiques souvent bien plus surprenantes qu'on ne l'imaginait.
    Ton Wyatt Earp est remarquable, un point c'est tout.

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  2. Sans qu'il ne le recherche, il fut idéaliser par ses contemporains et sa légende traverse les temps.
    Ça doit être le côté justicier qui ne respecte pas la loi qui est souvent trop inégale.
    Je ne sais pas si cette anecdote est vrai, mais marié à une actrice sur la fin de sa vie, il aurait rencontré un jeune acteur qui marqua le genre du western, John Wayne.
    Belle réalisation où j'ai cru observer un mélange de crayon papier et de numérique.

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  3. Su-per-be ! Comme pour "tes" indiens, j'en suis encore tout ébaubi. Chapeau, Jean-Marc !

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  4. Thierry : d'abord merci. Concernant le souci de "réalisme" du cinéma actuel, USA compris, il se manifeste par les costumes. Ainsi, le Wyatt earp qu'interprête Kurt Russell, que j'ai récemment dessiné, est très fidèle, au poil de moustache près. En revanche, le réalisme des histoires laisse à désirer (Tombstone est pour moi un nanard qui lorgne vers les chevaliers de l'apocalypse, avec tout ce que cela suppose de ferveur moralo-religieuse bien pourrie comme c'est la mode outre atlantique)
    Earp était certes aussi fade que Kurt, mais en plus, il en a même pas flingué tant que ça.
    Tu parles d'une figure mythique !

    Merci Guillaume : j'ai vaguement lu des trucs moi aussi, où il apparait que Earp aurait servi de "consultant" (le mot n'existait peut-être pas encore, ni la fonction)dans les studios naissant d'Hollywood.
    De là à dire qu'il a lui-même bâti sa légende... il n'y a qu'un pas que j'ose franchir ! Oust, Earp l'usurpateur !

    Merci beaucoup Christophe.
    Gardes ton souffle, j'en ai plein d'autres en prévision : des cow-boys, des indiens, des salauds.
    Plein.
    Surtout des salauds !

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  5. Petit commentaire technique : c'est le même papier de m.... que pour les indiens, en revanche, le dessin c'est tout simplement un pov' crayon HB.
    Sauf l'ovale parfait, réalisé numériquement, parce que faut pas être con non plus, hein...

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  6. Encore, encore, tu as donc plein de salauds sous tes sabots ???
    N'empêche que j'ai un faible et une véritable sympathie pour les Indiens, et tu leur rends leur force et leur courage au travers de tes dessins. Pour cela, je te dis à nouveau Merci, Jean-Marc.

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  7. Excellent. Would be more afraid of his beard as of his guns:)

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